les dyslipidémies, le diabète sucré, certains troubles fibrinolytiques ou encore des marqueurs d’une dysfonction endothéliale, tous facteurs de risque cardiovasculaire. Parmi ces anomalies, le diabète de type 2 est l’une des complications les plus fréquentes. Le risque relatif est au moins multiplié par 30, dans les deux sexes, lorsque l’indice de masse corporelle est supérieur à 30 kg/m2 et particulièrement élevé lorsque le tour de taille est supérieur à 90 cm chez la femme et supérieur à 100 cm chez l’homme. Jadis considéré comme un diabète dit de la «maturité» en raison d’un diagnostic posé au-delà de l’âge de 40 ans, ce diabète est maintenant de plus en plus diagnostiqué chez des sujets jeunes. Ainsi, les pédiatres américains voient, depuis quelques années, davantage de jeunes patients avec un diabète de type 2 qu’avec un diabète de type 1 et le syndrome métabolique, apanage des sujets adultes, se rencontre dorénavant aussi chez les adolescents ! La prévention des maladies métaboliques, en général, et du diabète de type 2, en particulier, passe donc par une prévention de l’obésité, plus spécialement de l’adiposité abdominale, et du syndrome d’insulinorésistance qui lui est associé et ce, dès le plus jeune âge. Les stratégies de prévention peuvent faire appel à des approches hygiéno-diététiques et/ou à des mesures pharmacologiques. Dans la population adulte, la «Finnish Diabetes Prevention Study» en Europe et le «Diabetes Prevention Program» aux Etats-Unis ont démontré récemment que des modifications du style de vie, touchant à la fois l’alimentation et l’activité physique, permettent de réduire de 58% le risque relatif de développer un diabète de type 2 après environ trois années de suivi. Des approches pharmacologiques, faisant appel à des antidiabétiques oraux comme la metformine dans le «Diabetes Prevention Program» ou à l’acarbose dans l’étude «STOPNIDDM», ont également fait leur preuve.