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Gynécologie obstétrique

Le 16/10/2024 0

Dans Actualités

La gynécologie est le domaine médical qui étudie le fonctionnement, les affections et les prises en charge de tout ce qui a trait aux organes et aux hormones ...

Gynécologie obstétrique

La gynécologie s'intéresse à la femme, quel que soit son âge, et aux maladies touchant l'appareil génital féminin : vulvevaginutérus, trompes et ovaires. Ces maladies peuvent être médicales (traitées par des médicaments) ou chirurgicales (traitées par la chirurgie). Le gynécologue exerce donc une spécialité médico-chirurgicale1.

L'obstétrique s'intéresse à la femme enceinte et à son enfant à naître. L'obstétricien a donc la charge de deux patients, et doit maîtriser un certain nombre de techniques complexes : médecine et chirurgie de la femme, mais aussi, souvent, échographie, pour le diagnostic prénatal de certaines affections du fœtus. Il ne doit pas être confondu avec la sage-femme, qu'on peut considérer comme le spécialiste de la grossesse normale, alors que le gynécologue obstétricien est spécialisé dans la prise en charge de la grossesse pathologique.

Surspécialités

Il existe plusieurs champs de surspécialisation, dont notamment la périnatalité, la cancérologie gynécologique, l'urogynécologie, et la chirurgie reconstructrice pelvienne.

Historique

Article connexe : Histoire de l'obstétrique.

Dans la Rome antique, il existe des sages-femmes (obstetrix) et des médecins gynécologues-accoucheuses (medica ou iatromea). Ce sont deux fonctions très valorisées. Les premières sont chargées des cas simples, ne semblant pas devoir présenter de complications. Au Moyen Âge européen, les accoucheuses (ou matrones, ou basle) étaient simplement des femmes qui avaient survécu à de nombreux accouchements, et qui tiraient leur science de l’expérience transmise oralement. C'est seulement au XVIe siècle que l'obstétrique a commencé à faire l’objet d’une science. Angélique du Coudray (1712-1794) fut la première à formaliser l'enseignement de l'accouchement.

Gynecologie obstetrique

On accède à la spécialité après l'examen national classant, par un diplôme d'études spécialisées. Dix semestres d'internat doivent être validés : cinq de gynécologie-obstétrique, deux de chirurgie (générale, digestive, urologique ou vasculaire), et trois semestres libres3. Au plan théorique, un enseignement inter-régional est dispensé3

le gynécologue diplômé de gynécologie-obstétrique peut choisir de se spécialiser en chirurgie gynécologique ou en obstétrique. Tout comme le gynécologue, le médecin généraliste ou la sage-femme, le gynécologue-obstétricien peut s'occuper du suivi gynécologique classique.

La gynécologie-obstétrique comprend de multiples aspects qui aboutissent à des sur-spécialisations.

La gynécologie médicale se préoccupe essentiellement des troubles fonctionnels du cycle de la contraception, de la ménopause et du dépistage des cancers génitaux. Une solide formation psychologique est demandée. (Les médecins généralistes ont également cette formation dans leur cursus.)

La médecine de la reproduction, qui concerne tous les aspects de l’infertilité ou de la stérilité du couple.

La médecine anténatale, qui a bénéficié des progrès de l’imagerie, en particulier de l’échographie fœtale, pour apprécier l’état de bien-être fœtal.

La chirurgie gynécologique, qui gère, entre autres, les tumeurs bénignes (kyste, fibrome) ou malignes, des tumeurs génitales (ovariennes, seins, utérus) et qui a grandement bénéficié des techniques chirurgicales non invasives (comme la cœlioscopie) ou la chirurgie par les voies naturelles. Cette approche permet également la prise en charge des troubles urinaires ou de la statique pelvienne (prolapsus).

L’obstétrique, qui comprend la surveillance de la grossesse, des maladies intercurrentes au cours de celle-ci et l’accouchement, et les suites de couches.

Livres de médecine spécialisés en Gynécologie et Obstétrique. Pour es médecins gynécologues, les obstétriciens, interne, tous spécialistes intéressés par les ouvrages de cette spécialité pour traiter au mieux les pathologie gynécologiques et obstétricales ou pour les professionnels soignants travaillant dans un service de Gynécologie-Obstétrique, les soignants du secteur paramédical et les étudiants sages femmes, ou autres désireux d'apprendre la gynécologie, l'obstétrique.

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Syndrome d’hyperstimulation ovarienne

Si un certain degré d’hyperstimulation biologique est recherché volontairement au cours des procréations médicalement assistées, l’hyperstimulation clinique est une complication rare mais potentiellement grave des inductions de l’ovulation. On repère ce syndrome par l’emploi du code N98.1 (Hyperstimulation des ovaires). Les signes constitutifs de ce tableau sont divers et de gravité variable : épanchement pleural ou péritonéal, douleurs, vomissements, symptômes cardiovasculaires, insuffisance rénale ou embolie. Chacun de ces éléments peut être codé distinctement, en suivant les principes du recueil dans le champ concerné.

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